J'ai un truc à te montrer

J'ai un truc à te montrer

Podcast ciné et séries

Mathilde

J'ai un truc à te montrer, l'émission où une psy décortique le cinéma et les séries, à l'aide d'un.e invité.e. Née d'un fort désir de parler d'œuvres originales, l'émission s'articule autour de débats sur le cinéma, et de réflexions et interrogations sous les prismes de la politique, de la culture et la psychologie. Retrouvez moi sur instagram @jutatm.cast

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La sorcière au cinéma

Dans cet épisode réalisé en enregistré seule, j'explore les représentations de la sorcière dans l'art, et plus particulièrement au cinéma.

Passant d'abord par la littérature, et le culte "Sorcières" de Mona Chollet, j'essaie de comprendre ce que la sorcière incarne dans notre inconscient collectif. En passant par la Hagsploitation, les figures vengeresses de sorcières, ou encore l'émancipation et la liberté, je tente de rendre hommage à toutes mes sorcières préférées.

Films évoqués: Qu'est-il arrivé à Baby Jane ? Blanche Neige et les Sept Nains, Evanouis, L'autopsie de Jane Doe, Excalibur, Le Masque du Démon, Jusqu'en Enfer, The Witch, Ensorceleuses.

Livres : Sorcières, la force invaincue des femmes (Mona Chollet), Monstrueuse (Taous Merakchi), Enfin Seule (Lauren Bastide).

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L'horreur à la Cregger (Barbare, Evanouis)

Dans cet épisode spécial Halloween et spooky season, c’est de cinéma horrifique dont Bastien et moi vous parlons. Qui est Zach Cregger, ce réalisateur qui rabat les cartes du genre en seulement deux films ?

Son tout premier métrage, Barbare (2022) est un film indé sorti de nulle part, qui a marqué les fans du genre. Une histoire complètement barrée, qui pose les bases du cinéma de Cregger: ruptures de ton, changements de point de vue des personnages, mise en scène efficace et minimaliste, et critique de la société américaine. Le deuxième, Evanouis (Weapons en version originale), explore les thèmes du deuil et de la disparition, façon récit choral et narration multiple à la Magnolia de Paul Thomas Anderson, dans une ambiance sombre qui rapppelle le Prisoners de Denis Villeneuve.

Subvertir les attentes des spectateurs et les codes du genre semble définir la patte de Cregger, et c’est de tout cela dont on vous parle.

Bonne écoute.

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Le cinéma Queer

Dans cet épisode, j’ai la chance de recevoir Emma du podcast Grim Girls, pour parler de cinéma queer, en faisant un petit récap des représentations LGBTQIA+ jusqu’ici.

D’abord proscrite à l’écran par le code Hays, la relation homosexuelle doit être subtilement évoquée, notamment à travers la figure mythique du vampire. Depuis La Fille de Dracula (1936), jusqu’à Entretien avec un Vampire dans les années 90, cette affiliation aux films fantastiques et au mystère demeure. Le queer peut exulter dans le film de genre, idéal pour représenter l’étrangeté. C’est ce que l’on explore dans le nébuleux Mulholland Drive (2001) de David Lynch, ou dans la fable horrifique de I Saw The Tv Glow (2024). Pour finir, nous parlerons du cinéma lesbien de Rose Glass dans son thriller à la Fincher sous stéroïdes, Love Lies Bleeding sorti en 2024.

Bonne écoute.

Retrouver Emma sur instagram, et allez écouter son podcast Grim Girls !


01:42 : Présentation de Grim Girls

02:46 : Définition et exemples de cinéma queer

08:04 : Le terme «queer»

12:32 : Entretien avec un vampire

35:20 : La série AMC

43:36 : Mulholland Drive

01:11:07 : I Saw The Tv Glow

01:42:24 : Love Lies Bleeding

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Déconstruire le male gaze (Don Jon, Anora, Priscilla)

Dans ce nouvel épisode qui fait écho au précédent, Mo et moi nous intéressons aux représentations du male gaze au cinéma, afin de le critiquer, le déconstruire ou le dénoncer.

D'abord dans le très incompris Don Jon, de Joseph Gordon Levitt, sorti en 2013, qui a pour personnage principal le plus toxique des fuckboys, accro à la muscu et au porno. Ensuite, dans la Palme d'Or de 2024 Anora de Sean Baker, film social qui étude les rapports de force entre les classes (oligarchie vs travail du sexe). Enfin, dans le sensible et pudique Priscilla de Sofia Coppola, qui met en lumière les conduites abusives de Elvis Presley, une icône pourtant intouchable aux états unis.

Bonne écoute.

Cet épisode contient des SPOILERS pour les trois films.


03:42: Don Jon

29:24: Anora

59:35: Priscilla



Retrouvez moi sur @jutatm.cast sur instagram.

Episodes disponibles sur youtube et podcloud.

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Le female gaze (Sinners, Monkey Man, Barbie, Saltburn)

Dans cet épisode dédié au female gaze, Bastien et moi en explorons la grammaire cinématographique, telle qu’elle est décrite par Laura Mulvey et Iris Brey, critiques de cinéma, à qui nous devons la déconstruction de l’hégémonique visuelle du male gaze.

D’abord chez deux hommes,  Ryan Coogler et Dev Patel, (Sinners et Monkey Man), deux films qui  sous couvert de blockbusters d’action, sont en réalité des œuvres profondément culturelles, subversives et inclusives.

Puis, chez Greta Gerwig avec Barbie, et Emerald Fennel dans Saltburn, qui se réapproprient les codes du male gaze pour les parodier, tout en produisant des films franchement incompris qui divisent leurs audiences.


Sinners 12:58

Monkey Man 42:23

Barbie 01:01:26

Saltburn 01:21:31


Bonne écoute.

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